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Nos chères têtes blondes, avec leurs grands yeux plein d’innocence et de douceur… Une image d’Épinal bien ancrée dans la création artistique à destination des enfants. Et pourtant…

La CTEJ vous propose une projection suivi d’un débat autour de la création artistique à destination de l’enfance et la jeunesse.

La cruauté des enfants :
Comment la montrer, comment en parler dans la création ? Quelles sont les limites ? Avons-nous des frilosités, des formes d’auto-censure ?

Film : Where the Wild Things Are de Spike Jonze. D’après l’album Max et les Maximonstres de Maurice Sendak.

Intervenants : Florence Gaiotti, Luc Dumont du Zététique Théâtre, Carine Ermans du Théâtre du Tilleul et Laurent Vanclaire.

Lieu de la projection : Centre culturel Jacques Franck – chaussée de Waterloo, 94 à 1060 Saint-Gilles

Tarif : 4,50 euros

Accueil : 18h00 – Film : 19h00 – Échanges : 20h40

Infos & réservations obligatoires : Formulaire vierge

 

Florence Gaiotti est maître de conférence, rattachée au Centre Robinson de l’Université d’Artois (FR). Elle enseigne à l’ESPE (formation des enseignants) et est co-directrice du master à distance sur les littératures de jeunesse (Université d’Artois). Elle est l’auteur d’Expériences de la parole dans la littérature de jeunesse contemporaine. (PUR, 2009). Elle a dirigé le Cahier Robinson intitulé Présences animales dans les mondes de l’enfance (2013), et est co-organisatrice du colloque La Réception de l’oeuvre de Sendak, organisé par la BNF et dont les actes sont parus sous le titre de «Max et les maximonstres» a cinquante ans (BNF, 2014).

Luc Dumont du Zététique Théâtre, avec son nouveau spectacle Les Vilains Petits, nous propose d’observer les relations de quatre élèves dans la cour de l’école. Espace de liberté pour les enfants, la cour de récré peut aussi être le lieu d’une certaine cruauté…

Carine Ermans du Théâtre du Tilleul, a monté entre autres Crasse-Tignasse (Heinrich Hoffmann / Cavanna) et Max et Moritz (Wilhelm Busch / Cavanna). Deux spectacles controversés dont la réputation de leurs cruels héros n’est plus à faire !

Laurent Vanclaire est doctorant et assistant en cinéma à l’Université Libre de Bruxelles. Il a consacré son mémoire de licence à l’analyse de trois œuvres du réalisateur italien Dario Argento. Sa thèse a pour but de démontrer l’existence de liens interdisciplinaires, notamment théâtraux, et esthétiques dans l’émergence et la pérennité d’une catégorie spécifique du film d’horreur des années 70, le slasher. Il est l’auteur de l’article L’innocence pervertie ou la cruauté enfantine à l’écran face à la censure.

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